Marché scooter : l'Italie bientôt derrière la France ?

Cyberscooter.it suit le marché scooter italien mois après mois.
Les statistiques de Juillet font passer la dégringolade française pour une gentil contraction.

Avec force aides gouvernementales, il se vendait encore presque 42 400 scooters 125 et plus, on est tombé à moins de 20 600 au début de l'été 2011. De quoi laminer totalement les réseaux de concessionnaires et destabiliser partiellement les principaux acteurs du marché pour lesquels l'Italie représente le gros des volumes en Europe.

En comparaison, le marché 2 et 3 roues français se tient davantage même si il a pris une grosse claque en juillet (-36,6% selon les statistiques de scooter-infos.com). Avec un peu plus de 47 000 scooters vendus en 7 mois, nous restons encore bien loin de l'Italie et ses 128 000 unités (et mon titre est un tantinet abusif ).

Mais dans le détail, la France reste des plus importantes pour certains constructeurs. Honda, dont le PCX se vend plus ici que de l'autre côté des Alpes (FR : 3 582 / IT : 3 392), sans parler des Yamaha X-Max 125 & 250 (FR : 6 036 / IT : 5 662)... Sur l'année, c'est finalement les 3-roues qui s'en tirent le mieux. Rentables, ils devraient donc définitivement apparaître comme des relais de croissance pour les gros constructeurs. C'est d'ailleurs ce que prouve les premières "fuites" concernant un 3-roues Yamaha présenté à Milan cet automne.

Et dans le domaine, la France est ... centre du monde. Le premier 3-roues en Italie, c'est le Yourban 300 avec moins de 890 immatriculations depuis le premier janvier. Pendant ce temps, en France, plus de 7 400 nouveaux tripodes sont venus envahir les routes. L'arrivée des Quadro 350D en septembre puis de Peugeot et Yamaha fin 2012 - début 2013 devrait même développer ce segment lucratif.

La crise financière se propage en Europe du Sud et la tendance devrait se confirmer en Italie. BRef, d'ici à 2015, les utilisateurs de scooter français pourraient bien devenir les plus courtisés du continent.

Vu l'état de paupérisation de la France en ce moment, on connaitra sans doute la même chose bientôt !

On assiste davantage à un creusement des inégalités dû à la pulvérisation de la classe moyenne apparue dans les années 70. Il suffit de voir comment se porte le marché de la moto "plaisir" face à celui du scooter "raison" pour s'en rendre compte.

Les riches, plus riches et les pauvres plus pauvre : et au milieu, plus rien.

Intéressant !